Les méthodes biologiques issues du domaine de l’écotoxicologie (bioessais in vitro et in vivo, biomarqueurs) ont fait l’objet ces dernières années d’une attention particulière, notamment en vue d’une application dans le cadre de la DCE. En effet, en matière de surveillance, ces méthodes intégratrices présentent l’avantage de pouvoir rendre compte de l’effet de l’ensemble des polluants biodisponibles présents dans la matrice environnementale (eau de surface, sédiments, rejets aqueux, etc.), des produits de transformation/dégradation de ces polluants, ainsi que de leurs interactions (« effets de mélange »), permettant ainsi d’avoir une évaluation plus exhaustive de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Cependant, force est de constater qu’à ce jour, le niveau d’appropriation de ces méthodes par les opérationnels reste limité (à des cas d’études), ces dernières ne faisant pas encore partie des solutions techniques auxquelles ils ont habituellement recours pour répondre à leurs besoins courants.
Les objectifs de ce webcafé biosurveillance, organisé par le comité de la recherche de l’Astee, sont de :
Ce webcafé croisera les regards de deux chercheurs et d’un opérationnel :
Alain Geffard, professeur à l’université de Reims Champagne-Ardenne, UMR-I 02 SEBIO, nous parlera de « Biosurveillance, les outils disponibles ».
Olivier Perceval chef du service « Ecosystèmes aquatiques » au sein de la Direction de la recherche et de l’appui scientifique de l’Office français de la biodiversité, proposera un « Retour d’expérience opérationnel des outils de biosurveillance ».
Benoît Ferrari, directeur du Centre Suisse d’Écotoxicologie Appliquée, nous présentera les « Pistes de recherche et développement pour la biosurveillance opérationnelle ».
Une discussion entre les orateurs et l’auditoire aura ensuite lieu.
Evénément sur inscription, gratuit pour les membres de l’Astee.